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Historique :

La maison appartient au type des maisons concentrées qui abrite hommes et cheptel dans un même lieu. Elle n'était habitée que de la mi-décembre à la mi-avril. Le groupe familial était alors réduit par l'émigration hivernale. Le reste de l'année, les propriétaires vivaient dans les chalets d'estive. La typologie de son architecture est représentative de l'habitat de montagne. L'étable et la fougagne sont distribuées par un petit vestibule qui semble avoir été ajouté après coup, de même que l'escalier intérieur d'accès à l'étage. La fuste, qui abrite l'aire à battre et la grange, les galeries extérieures dites soleilloirs sont caractéristiques. Les matériaux utilisés selon les différents niveaux (soubassement et premier étage en maçonnerie ; niveaux supérieurs en cloison de bois) sont également un trait commun à l'architecture rurale du briançonnais. Plusieurs éléments permettent de dater la construction du début du 18e siècle : étable plafonnée ; arc de décharge au-dessus de la fougagne ou de la resserre. L'état actuel ne correspond pas à celui d'origine. L'escalier intérieur et peut-être la court ont été ajoutés plus tard. Après 1911, suppression du soleilloir inférieur et surélévation de la grange en raison du changement de niveau du sol extérieur. La maison conserve un ensemble d'objets domestiques de provenance variée, illustrant le mode de vie montagnard dans le briançonnais. Cette maison est également celle où naquit l'artiste Julien Faure-Vincent.

Classement monument historique :

Journée du Patrimoine 2015 :